mercredi 28 novembre 2007

Louvain

Je ne sais pas si vous êtes allés voir ça aujourd'hui, (sans doute pas),

http://didierkuntz.blogspot.com/2007/11/la-poésie-urbaine-vous-la-fait-au-culot.html

toujours est-il qu'en cliquant sur le titre, ("la poésie urbaine, etc..."),

vous aboutissez à cela,

http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=188800039

et là franchement, vous qui vous intéressez à la clinique, à la folie et à Lacan, ne me dites pas que c'est l'ensemble vide? Vous connaissiez, en dehors de Bordeaux? Où j'ai photographié l'affiche sur un mur, il y a quelques jours ; je pensais sans doute à Lacan à ce moment, dans mes pensées latentes ; mais je n'imaginais pas que je trouverai, quelques jours après, par un moteur de recherche, la trace de cette manifestation à Bordeaux de l'homme à la cruche de Louvain, si l'on peut dire ainsi... Comment est-ce qu'un tel machin pourrait provoquer autre chose que de la fascination...?

Ce mot pour inaugurer la rubrique "un succès de l' Une-bévue" chez Buvard & Désencré.

Amicalement,

Didier Kuntz

nota bene : explicitement ici, le lien qui se trouve sous le titre "Louvain" :
http://parolesdesjours.free.fr/lacan.htm
et qui vous manquait tant, je le sais.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour Didier Kunst,



Merci pour vos liens. J'ai la culture d'une sauvage, d'une autiste ... et vous êtes très relié au "monde". Je vous choquerai sans doute de vous dire que je n'avais jamais entendu parler Jacques Lacan. Quelquefois je fantasme pour rire de comment je ferai si je devais parler devant des gens. Je ne peux pas le faire bien sur, la fille mutique ! Danser est hyper facile pour moi. J'ai failli monter récemment sur la scène d'un spectacle flamenco. J'en ai fait un peu, mais je n'arrive pas à m'inscrire dans l'arbre généalogique de cette culture hyper complexe. Et apprendre l'alphabet des pas m'ennuie, langage archi complexe. Ce sont des 12 temps variables suivant les régions, les danses, les dialectes etc ... ! Mais danser "crânement" à la manière flamenco, ça je peux et j'aimerai faire ! J'ai sollicité une femme danseuse flamenco pour qu'elle crée des "battles dance" à la manière du rap. Orchestre "excitant la foule" et chacun va faire sa tchatch au centre. ça surenchère. Donc j'ai imaginé que pour parler,j'arriverai sans rien, sans note ... et qu'on "danserait", et voilà que j'entends que "votre" Lacan faisait comme cela. Je "reconnais ?" le séducteur intello de ces années là.
Showman clownesque, regardez moi cette cravate et cette chemise, un peu cloche. Mon corps, je m'en fous. Le clopo qui pendouille vaguement baveux ... pas très sexy !
Il crée du manque en parlant, beaucoup d'attente, de silence. ... Et je fais des ronds de pied, et je fais le plaisantin ! Regardez-moi, mais je ne vous ferai pas croire que je me prends au sérieux, sérieusement. Opression respiratoire. Il a peur que le son de son discours soit "étouffé". Il doit ouvrir sa chemise pour faire sortir son micro collé à sa chair. Sexuel.
C'est le chapiteau, la cage du singe, il y a des gens tout autour et derrière. On ne présente pas Jacques Lacan ... ? Qu'est ce que ça veut dire ? Je trouve cela angoissant. Pendant qu'il commence à s'effeuiller sur le bureau en présentant ses "feuilles". J'ai été choquée dans certains séminaires et lieux de parole que des psy fument sans demander si ça gêne. Peut-être des fils de cette époque et de son genre ? Nonchalance captatrice qui masque un malêtre du corps qui a du attirer les "bons soins" de certaines femmes un peu maternantes. Nonchalance du Roi lion dont la queue balaie l'espace à la cadence du clopo dont la fumée "occupe l'espace" et pénètre narines et pores de peau. A nous étouffer de lui ?


Avec tous vos liens, vous risquez de me faire tourner la tête. Risquer trop de nourriture !

Merci vraiment de me permettre de me "cultiver".



Bien à vous,


Catherine Hurtut